Pontgibaud

Village de 750 habitants situé en bord de Sioule à 700 m d'altitude. Ses habitants sont les gibaldipontins.

 

Un des lieux d'extraction du plomb argentifère dès la conquête romaine et surtout au 19ème siècle

(800 personnes employées en 1880 sur 1261 habitants). Fermeture en 1889.

Une des places fortes du Dauphiné d'Auvergne

 

1190-1197, Robert I, Comte d'Auvergne et troubadour, dit aussi Comte Dauphin, entreprend la construction du donjon de Pontgibaud et de son enceinte jalonnée de tours.

Le Château est un bel exemple d'architecture médiévale, complété au XVe et restauré au XIXe siècle par le Comte César III de Pontgibaud.

Aujourd'hui le château est occupé par le Comte et la Comtesse Gabriel de Germiny.

Les bords de la Sioule

Le Château Dauphin

Blasons et symboles

Le Dauphiné d'Auvergne

Une zone qui s'étend de Crocq (en Creuse) à, presque, Riom couvre le sud des Combrailles. Montferrand était la ville capitale et Pontgibaud une place forte.

Une autre zone se place entre les Monts Dore, le Cézallier et le val d'Allier. Vodable a été la capitale du Dauphiné d'Auvergne pendant deux cents ans.

En savoir plus 

 

En fait il y avait en fait trois autres entités "politiques" en Auvergne: La Seigneurie épiscopale de Clermont avec Billom et Lezoux, le Comté d'Auvergne avec Vic-le-Comte et la Terre d'Auvergne devenue Duché d'Auvergne avec Riom comme capitale !

Le jardin remarquable

Le jardin potager du château Dauphin existait déjà en 1581 (cf Journal de Voyage de Michel de Montaigne). Il est remarquable par ses carrés de culture en creux et son puissant appareil de pierres de lave. Ses murs séculaires servent à la fois de protection contre le vent et d'accumulateur de chaleur. Edifié sous le mur de soutènement de la basse cour du château, il lui sert de perspective paysagère. Construit en pente descendant vers la vallée, il est construit sur trois niveau. En haut, un jardin d'agrément, avec carrés de gazon, buis et jet d'eau (ajouté au XVIIIème siècle) forme un belvédère au-dessus du potager haut. A droite, le potager bas, avec ses cinq carrés en creux. Un deuxième jet (XVIIIème) d'eau occupe le centre des allées principales divisant le potager. En savoir plus

Le Musée de la Mine de plomb argentifère

La coulée du Puy-de-Côme

" Il ne dit pas facilement la puissance dont il fut capable il y a quelque 14.000 ans. Côme, c'est le volcan magistral par excellence. Imaginez ses coulées (on en identifie au moins six) capables de parcourir une vingtaine de kilomètres vers l'ouest, jusqu'à la vallée de la Sioule !

Ce deuxième volcan le plus grand de la chaîne des Puys, on l'a étudié sous toutes les coutures. Et pourtant, on n'en finit pas de découvrir à quel point ce cône, d'apparence monogénique (comme sculpté par une seule éruption), est complexe.

Déjà, il n'aurait pas deux, mais au moins quatre cratères au sommet presque parfaitement emboîtés. Autour du plus récent, la couronne imparfaite est en réalité composée de trois pans de cratères successifs. C'est ce que met en évidence le relevé topographique par la méthode de télédétection au Lidar de 2011.

Ce nouvel outil de cartographie met le relief à nu en s'affranchissant du manteau végétal. Résultat : un curieux arc en relief à la base de Côme. S'agit-il d'un rempart formé par une coulée ? Capable de piéger les laves plus fluides d'une éruption tardive ? Philippe Labazuy, directeur adjoint au Laboratoire de physique du globe avait déjà vu cela à la Réunion, Côme a peut-être eu son lac de lave !

Ces hypothèses restent encore à valider, mais déjà, des anomalies liées au volcanisme de Côme trouvent un sens : deux trous étonnants seraient peut-être un tunnel par lequel se serait vidangé le lac de lave; plus loin, des flux de débordement expliqueraient ces lames de basalte dont la pente est inversée par rapport à la logique gravitaire d'une coulée descendue du cratère … "

Journal LA MONTAGNE du 16 juillet 2015.

 

Pas d'accès public sur le puy de Côme dont les terrains sont privés.

 

 

Une curiosité :

Les Trous à glace de la coulée

du Puy-de-Côme

 

Chauds en hiver, mais froids en été, avec

de la glace alors qu'il fait 25°C ...

 

 

Situation hivernale. La température moyenne extérieure est voisine de

–5°C. De la neige (en bleu) tombe, remplit la cavité sur 1 à 2 m d'épaisseur, et peut s'insinuer entre les blocs de basalte sur quelques mètres de profondeur.

 

Situation estivale. La quasi-totalité de la neige a fondu, mais la stratification

thermique et l'évaporation de l'eau interne à la coulée, évaporation due à la circulation d'air dans les interstices entre les blocs, maintiennent une basse température au fond du trou.

En s'insinuant entre ces blocs froids, de l'eau de condensation (ou de pluie) peut geler entre les blocs ou dans les mini-abris sous roche, et y former de superbes stalactites et stalagmites.