Le Wadi Rum

Nous avons passé quatre heures dans le désert du Wadi Rum, zone protégée par l'UNESCO, rendu célèbre par certaines scènes du film "Lawrence d'Arabie". Le temps était très beau mais frais, et sur les pick-up le ressenti était plutôt frisquet.

Un sacré dépaysement ...

Le temple nabatéen

Pétroglyphes et graphèmes

Il y aurait plus de 25000 pétroglyphes thamud et nabatéens dans ce désert. Nous en avons vu sur deux lieux dont le Khazali Canyon

Partie de 4x4

Pas facile de retrouver les points visités dans notre parcours en 4x4 et de superposer la carte schématisée sur la vue satellite de Google Earth, mais cette dernière donne une idée des vallées de sable parsemées d'îlots rocheux.

Les points rouges des coordonnées relevées avec le GPS de l'appareil d'Evelyne confirment le parcours.

Lawrence d'Arabie

Thomas Edward Lawrence (1888-1935)
En janvier 1914, sous couvert d’activités archéologiques, T.E.Lawrence est envoyé par l’armée britannique en mission de renseignements dans la péninsule du Sinaï. Il remonte ensuite par Aqaba et Pétra.
Pendant la révolte arabe : la prise d’Aqaba en juillet 1917 et celle de Damas en octobre 1918.  Après la guerre il est conseiller de Churchill jusqu’en 1921. En 1922 il tente d'entrer dans la RAF puis en 1923 il est dans la Royal Tanks corps. 1925, il est admis dans la RAF mais en 1926 il part en mission secrète pour l’Inde d’où il est rapatrié en 1929. Il abandonne alors son grade pour être mécanicien. En 1931 il met au point des canots rapides pour les  secours en mer ! Le 13 mai 1935, quelques mois après sa retraite de l’armée, alors qu’il roulait à grande vitesse sur sa moto « George VII », il perdit le contrôle de sa machine en voulant éviter deux jeunes cyclistes.
S’il semble certain qu’il avait des tendances sado-maso, son homosexualité n’a pas été prouvée, tout au plus une certaine  «asexualité» !
Au-delà du mythe, Lawrence d’Arabie reste l’un des officiers les plus influents dans le développement d’une doctrine insurrectionnelle au XXe siècle. Le général vietnamien Giap avait confié, en 1946, au général Salan : «Lawrence combinait la sagesse, l’intégrité, l’humanité, le courage et la discipline avec l’empathie, soit l’aptitude à s’identifier émotionnellement aussi bien avec les subordonnés qu’avec les supérieurs».